• Info : Un projet mêlant vie réelle, jeux vidéos et fantastique... On se demande quelles bestioles j'ai encore pu mêler à ces trois thèmes !

    PS : Elle est longue alors allez-y chapitre par chapitre et pas tout un coup !

     

     

    Épilogue<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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                La fraîcheur de la nuit ne semblait pas gêner l'homme. Il portait un uniforme de soldat taché de sang frais, il tenait contre lui un oeuf de la taille de sa cuisse. L’œuf était noir piqueté de taches rouge sang.<o:p></o:p>

                L'homme se retourna une dernière fois vers le grand bâtiment de granit et il s'enfuit alors que des grognements faisaient trembler la terre. La mère de l’œuf s'échappa de son abri pour reprendre son bien.<o:p></o:p>

                La mère cachait la lune et les étoiles plongeant le monde dans une noirceur inquiétante. L'homme courut en serrant encore plus fort son butin.<o:p></o:p>

                D'autres hommes sortirent du bâtiment pour capturer le voleur et reprendre l’œuf si précieux à leurs yeux. Mais le voleur disparut sans laisser la moindre trace sur le chemin de terre.<o:p></o:p>

                Un rugissement digne des dieux emplit alors la nuit, faisant trembler l'air immobile de la nuit qui s'achevait.<o:p></o:p>

                Les rares nuages se teintèrent des premières lueurs de l'aube naissante, révélant aux hommes la triste splendeur des montagnes.<o:p></o:p>

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    Chapitre 1<o:p></o:p>

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                Les vacances d'été étaient à peine commencées que les voisins s'escrimaient à faire rentrer leurs bagages dans leurs voitures. Je les regardais, envieuse de les voir partir à la mer, échappant de l'ombre des montagnes. Montagnes sur lesquelles maman décida de nous envoyer ma sœur et moi. Naïa, ma sœur aînée, commençait déjà à faire son sac. Moi, je repensais à l'incendie datant de quelques jours : toute la végétation sur le chemin menant à la caserne avait brûlé. Personne ne savait comment le feu s'était allumé. Ce jour-là j'avais regardé les seigneur des anneaux à la télé et j'avais vu une immense créature lancer une immense gerbe de flammes. Je ne l'avais dit à personne de peur qu'on me prenne pour une folle.<o:p></o:p>

                Je regagnais ma chambre où ma mère faisait le ménage. Elle me regarda et me dit de faire mon sac. Je m'exécutais en grognant, entassant les vêtements, les livres, la console portable et ses jeux. Naïa jaillit soudainement dans ma chambre tel le geyser dans la plaine, me poussa violemment et supplia maman de la laisser aller à la caserne avec son petit ami du moment. Maman n'était pas emballée à l'idée de la voir avec cette ''graine de voyou''. Naïa partit de ma chambre sans s'excuser pour m'avoir propulsée sur mon lit.<o:p></o:p>

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                Je n'avait pas réussi à m'endormir. La nuit avait été très longue. Je m'étais retournée dans tous les sens espérant trouver une position confortable, peine perdue ! J'avalais le petit déjeuner avec ma rapidité habituelle et sortis profiter des premières lueurs de l'aube, les plus belles... Je pensais à papa ; il avait été volontaire pour aller dans cette caserne et un jour on ne l'a plus revu, le jour du grand incendie, il y a quatre ans. Je suis allée cherché mon sac et j'y glissais la photo de papa. Maman entra et me dit de m'habiller et de partir pour la caserne. <o:p></o:p>

                Ma chère sœur crue bon de me dire que j'allais être virée dès la première semaine. Et je fus remplie d'espoir à cette pensée : pas question de rester là-bas ! Surtout que les jeux vidéos étaient interdit dans les camps militaires ! L'horreur pour une fan comme moi.<o:p></o:p>

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                La caserne se situait sur une des montagnes entourant la ''ville''. Un étroit chemin de terre permettait d'atteindre la caserne, les autres chemins possibles étaient l'escalade (impossible à moi d'être une araignée) et de voler (à moins d'être parachuté)... Je suivais bêtement ma sœur tout en regardant les autres gamins arrivant pour entamer leur service non-obligatoire. Je regardais la cime de la montagne et entre-aperçu un immense silhouette sillonner le ciel. Le temps de prévenir ma sœur elle avait disparue ''T'es fêlée ma vieille ! Faut arrêter de fumer !'' <o:p></o:p>

                Je ne répliquais pas : c'était ma douloureuse tâche de petite sœur de supporter ses insultes. Mais déjà se profilait devant nous la caserne. Grand bâtiment de granit noir, pas noir de saleté mais noir de brûlures. Comme si quelqu'un s'était amusé à jouer au lance-flammes contre les murs. Certains pans de la caserne avaient fondu avec leur fenêtres. Un frisson me parcouru en pensant à la chaleur des flammes qui les avait fait fondre...<o:p></o:p>

                Un homme arriva devant nous et nous ordonna de poser nos sacs et de le suivre sans parler. Chose facile : il était si effrayant que personne n'aurait oser parler de peur  que leur voix fut prise de tremblement. Son visage avait été griffé par quelque chose d'immense, il boitait de la jambe gauche. Sa voix était caverneuse comme si s'était un ours du fond de sa caverne qui parlait comme un homme. Il se retourna soudain provoquant la bousculade dans les rangs des apprentis soldats. Il s'éclaircit la voix et entama un discours de bienvenue des plus promettant :<o:p></o:p>

                                        ''Bienvenue à la caserne D ! Je me présente Maître Julian ! Veuillez prononcer mon nom correctement ! C'est à dire 'Rouliane'. C'est clair ? Même si ça ne l'ai pas ça va l'être. Vos sacs vont être transportés jusqu'à vos chambres et fouillés. Vous recevrez une 'brochure' sur les règles de sécurité à respectées sinon vous risquez de vous retrouver comme moi !, la phrase eu son petit effet parmi les rangs, Vous recevrez aussi des vêtement réglementaires, un plan de la caserne et votre emploi du temps. Je vous souhaite un agréable séjour parmi les soldats ! Dernière chose : on respecte ses supérieurs hiérarchiques !'' Ses deux dernières phrases avaient été prononcées un sourire presque sadique.<o:p></o:p>

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                Un autre soldat arriva en disant qu'il avait le grade juste au dessus de celui de Julian. Il distribua les différents papiers et nous appela par ordre alphabétique pour nous distribuer un questionnaire et nos vêtements. <o:p></o:p>

                            ''Adolphe Au'Lee, Frédéric Aremdésabir, Camillia Baborball, Julia Bethencour, Géraud Carnav, Olivier Cétoi,  (...), Naïa Timber, Vickie Timber, (...), Zacharie Zarnor. Maintenant vous avez tous vos affaires. Je veux voir vos questionnaires remplis sur mon bureau demain à votre première heure de cour puisque c'est moi qui vais l'assurer !''<o:p></o:p>

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                Tout le monde regardais son plan de la caserne pour trouver son dortoir, je regardais les autres engagés : il y en avait une cinquantaine en tout. Zacharie, le dernier à être appelé, vint vers moi et me chuchota dans l'oreille : ''Sais pas si t'as remarqué le symbole de la caserne au dessus de la porte mais c'est pas très sérieux pour des militaires, et sur les uniformes un drôle d'écusson est cousu ! Je me demande si cette soi-disante caserne en est vraiment une !'' Je regardais la façade de l'austère bâtiment et remarquais le sigle : un dragon noir sur fond de flamme. L'écusson sur nos uniformes représentait un oeil entouré d'écailles le tout tenant dans un ovale finissant en pointe sur sa partie inférieur. Zacharie reprit son chuchotement ''Mais le plus bizarre c'est que cela me paraît normal pour une caserne s'appelant caserne D.'' Il partit pour le dortoir sans rien me dire d'autre mais ses paroles m'avaient laissée perplexe : il n'avait pas tort du tout ! Au contraire ! <o:p></o:p>

                Je rejoignis mon dortoir sans faire vraiment attention aux personnes autour de moi. En entrant dans la pièce je vis que nous allions être quatre à partager ce dortoir. Ma soeur, une fille prénommée Laure, une autre France et moi. Naïa s'entendait déjà à merveille avec nos ''amies'' de chambrée. Je me sentais déjà mal ! <o:p></o:p>

                Mais (ô bonheur suprême !) maître Julian me dit que je devais changer de dortoir. Je pris mon sac et le maître Julian m'accompagna devant un dortoir dans lequel je serais seule. Dans celui du côté gauche se trouvait quatre garçons qui me lancèrent des regards de dédain et dans celui de droite se tenait Zacharie et un autre garçon que je ne connaissait pas. <o:p></o:p>

                Je déposais mon sac et le vidais mais aucun des vêtements que j'avais emporté étaient à l'intérieur, seuls mes deux livres et la photo étaient là. Je regardais prudemment à la porte au cas où et j'ouvris le double fond que j'avais bricolé durant la nuit (autant que ma nuit blanche serve à quelque chose !) et en sortit ma console intacte. Mais quelqu'un toussota dans mon dos. Je tressaillie et me retourna doucement.<o:p></o:p>

                            ''Zacharie ?<o:p></o:p>

                            -T'inquiètes ! Moi aussi j'ai du bricolé un double fond pour cacher le même genre de 'marchandises'.<o:p></o:p>

                            -Tu le jures ?<o:p></o:p>

                            -Tu veux une preuve ?, il sortit une console comme la mienne de dessous son tee-shirt, T'as quels jeux ?<o:p></o:p>

                            -Le tout nouveau ! Dragons and Monsters !<o:p></o:p>

                            -Toi aussi tu l'as ? Génial ! T'as pris quoi comme monstre ?<o:p></o:p>

                            -Un dragon ! C'est la meilleure créature mais elle est trop dure à élever : j'en suis déjà à mon cinquième dragon de mort depuis que je l'ais et pourtant je m'en occupe bien !<o:p></o:p>

                            -Les meilleures créatures sont les plus dures.., dit-il en fermant ma porte, Au fait ! C'est quoi ton nom ?<o:p></o:p>

                            -Vickie Timber.<o:p></o:p>

                            -Et moi...<o:p></o:p>

                            -C'est Zacharie Zarnor ! Je pense qu'on devrait bien s'entendre...<o:p></o:p>

                            -Je pense aussi... Eh !!! C'est Peggy Sue tes bouquins ! J'adore !<o:p></o:p>

                            -Ouais ! J'ai pris mes deux préférés : Le jour du chien bleu et La révolte des dragons. Mais j'aime aussi les Sigrid.<o:p></o:p>

                            -Cool ! On est vraiment fait pour s'entendre ! <o:p></o:p>

                            -T'as pris quoi comme monstre ?, dis-je pour en revenir aux jeux vidéos <o:p></o:p>

                            -Une licorne, un ogre et je compte prendre un dragon.<o:p></o:p>

                            -OK...''<o:p></o:p>

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                Nous continuâmes de parler jusqu'à ce que ce soit l'heure de manger et nous nous infiltrâmes dans le groupe se dirigeant dans le réfectoire. Des tables pour huit s'alignaient dans la salle. Ma sœur me fit signe pour que je la rejoigne mais je suivis Zacharie au fond de la salle où nous pourrions être tranquille. Ma sœur se leva et se dirigea vers nous et elle s'installa à notre table aussitôt suivie des ses nouvelles amies Laure et France. Je lui demandais pourquoi elle venait s'installer avec moi et elle me répondit que c'était déstabilisant pour une enfant de mon âge de se retrouver arrachée à sa famille et que j'avais besoin de son soutien. Ses amies poussèrent des ''Oh ! Comme tu es bonne avec ta sœur !''. Je me levais et dis à Zacharie de me suivre car il était hors de question qu'elle décide de me coller aux basques ! Zacharie trouva une autre place sympa et on s'installa. Zacharie alla chercher deux plateaux et m'en tendit un. Il me dit : ''Ta sœur est souvent collante comme ça ?''. Je lui répondis qu'elle n'avait pas envie de voir que je m'étais fait des amis. Il haussa le sourcil et se dirigea vers le ''buffet''. On nous mit dans notre plateau une assiette pleine de viande de veau et de la purée de pommes de terre, une petite bouteille d'eau, une part de gâteau au yaourt, une tranche de fromage et un sac contenant de la nourriture. Je demandais à la cuisinière pourquoi l'autre sac et elle répondit que demain midi nous mangerions dehors et non à la cantine. Je suivis Zacharie jusqu'à nos places et nous mangeâmes en silence l'assiette de nourriture. J'ouvris la bouteille d'eau et traçais une ligne imaginaire à ne pas dépasser : valait mieux économiser l'eau au cas où. Nous finîmes de manger les premiers et nous sommes repartis pour notre dortoir afin de préparer nos lits et de ranger nos affaires.<o:p></o:p>

                Après avoir souhaité la ''bonne nuit'' à mon nouvel ami j'entrais dans mon dortoir et remarquai qu'il n'y avait aucune fenêtre. Je tâtonnais le côté de la porte et alluma la lampe pendu au plafond. Je me rendis compte que je n'aurais pas pu avoir de fenêtre puisque mon dortoir n'était pas collé au mur donnant vers l'extérieur. Je vis une pile de vêtement militaire sur une des couchette. Il y avait une couchette à gauche et une à droite et au milieu un meuble à cinq tiroirs. Je rangeais les vêtements et pris un livre pour le lire. Je choisis la couchette la plus moelleuse et m'y installa.<o:p></o:p>

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                Au bout d'une heure la lumière s'éteignit, une voix résonna dans les couloirs : ''Tout le monde au lit ! C'est l'heure du couvre feu !''. Je me mis sur le côté pour m'endormir.<o:p></o:p>

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    Chapitre 2<o:p></o:p>

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                Quelqu'un frappa à ma porte. Je grommelais un ''Entrez'' et saluai un Zacharie endormi. Il me rendit me salut et me prévint que je devais être prête d'ici trente minutes si je ne voulais pas rater le premier cour. Il m'attendit derrière la porte et nous montâmes au premier pour rejoindre la salle de classe.<o:p></o:p>

                Je sortis en hâte le questionnaire et y répondis devant la porte de la salle en attendant le professeur. Il arriva et nous dit d'entrer. Tous les élèves déposèrent le questionnaire sur son bureau. Zacharie m'avait gardé une place à côté de lui. C'était sympa de sa part surtout qu'un autre garçon voulait se mettre à côté de lui. Le prof tapa un grand coup de poing sur sa table pour amener le calme. Du deuxième rang nous pouvions encore voir l'impact du coup : un petit cratère était visible.<o:p></o:p>

                            ''Maintenant que tout le monde est calme je me présente : dragonneur Illan. Vous trouverez dans la pochette cartonnée sur votre bureau plusieurs grandes copies doubles et un stylo plume. Dès que vous serez à court de copies ou de cartouches d'encre vous serez priés de prévenir un de vos professeurs pour qu'il puisse vous en faire parvenir le soir même. Je serais votre professeur principal. Tout ce qui vous concerne passera par moi. Maintenant prenez une copie et notez mot pour mot, abréviations autorisées, ce que je vais vous dire. Le soldat est le premier stade de cette caserne, puis au bout d'une formation variant selon la personne il atteindra le stade soldat du dragon., des rires se firent entendre dans la salle, mais le regard du prof les fit taire, Puis il atteindra le stade écuyer du dragon, dragonneur, maître du dragon et pour finir empereur des dragons. Ce dernier stade n'a jamais été atteint depuis plusieurs siècle.''<o:p></o:p>

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                J'écoutais attentivement Illan dans l'espoir de savoir pourquoi ''dragon''. La fin du cours sonna et il nous dit que des soldats du dragon parrainerez certains élèves de cette année. Les soldats du dragon en prendrez deux maximums. Et il nous donna un devoir à rendre sur les différents écussons des différents grades. Zacharie regarda l'emploi du temps et me prévint que nous avions deux heures de creux avant le prochain cours qui était E.P.S. Je regardais le plan pour rejoindre la bibliothèque afin de faire notre devoir et je repensais au fait que nous ne mangerions pas à la cantine et je partis d'abord en direction de mon dortoir pour prendre le sac de nourriture. Zacharie m'attendait sur un pouf pour deux dans la bibliothèque. Il tenait une copie dans une main, son stylo dans l'autre et il lisait attentivement un livre posé sur ses genoux. Je m'asseyais à son côté et pris une copie. Je mis le nom des différents grade et feuilletais le livre qu'avait trouvé Zacharie pour trouver les illustrations. Une fois trouvée, la page fut examinée, recopiée et lue dans tous les sens pour bien réussir notre premier devoir. Un soldat du dragon, que j'avais reconnu à l'écusson de son uniforme, se dirigea vers nous. Il se présenta, il s'appelait Jérémy Ckioun. Il voulait me parrainer. Je regardais Zacharie toujours plongé dans le livre pour re-dessiner l'emblème de l'empereur des dragons. Je demandais à mon ''parrain'' si il pouvait aussi parrainer mon ami. Il refusa en prétextant qu'il ne pouvait pas me parrainer et parrainer Zacharie. Il insinua vaguement que Zacharie allait être parrainé par un autre. Jérémy me prit par le bras et m'entraîna sur un autre pouf. Il devenait sérieusement énervant ! Il prit ma copie et examina les écussons. Il déchira ma feuille en plusieurs petits morceaux : ''Tous les nouveaux font la même erreur ! Mettre le sigle de chaque rang en couleur !''<o:p></o:p>

                Je regardais les débris de ma feuille tomber par terre. Je les ramassais et retournais auprès de Zacharie qui avait observé la scène de son pouf. Il me tendit une nouvelle copie. La première heure de libre venait de se finir : la cloche sonnait. Je sortit un gros sandwich du sac que m'avait donné la cantinière et le sépara en deux, une moitié pour Zacharie et l'autre pour moi. J'avais bien fait d'économiser l'eau la veille car il n'y avait pas de bouteille dans le sac. Je recopiais la copie de Zacharie en changeant quelques phrases sur la représentation symbolique de chaque écussons. Je remis la copie et le stylo dans la pochette et partis au dortoir suivit par mon futur ex-parrain. Je me retournais et lui dis au et fort : ''Je ne veux pas que tu me parraines ! C'est clair ?'' Il parut surpris et j'en profitais pour courir à mon dortoir.<o:p></o:p>

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                Le cours d'E.P.S était finie depuis dix minutes et maître Julian nous cassait les oreilles avec cette histoire de parrain. Il y avait plusieurs soldats du dragon volontaires qui attendaient qu'on leur attribut une ou deux personnes. Jérémy était parmi eux. Maître Julian désigna Zacharie car c'était le premier de la ligne et demanda si quelqu'un voulait bien le parrainer. Une fille leva la main, Zacharie la rejoignit pas très rassuré. Juste après lui c'était moi ! Jérémy et la fille levèrent la main. Julian me demanda de choisir, c'était sans hésiter la fille ! Elle avait l'air si gentille ! Elle partit en nous ordonnant de la suivre dans son dortoir. Il était 18H quand nous sommes arrivés devant son lieu de repos dortoir 39. Elle nous fit signe de nous asseoir sur sa couchette.<o:p></o:p>

                            ''Bon bah moi c'est Anne et ici c'est mon dortoir. Vous pourrez venir ici pendant vos heures de creux pour que je vous aide, pour parler ou ce que vous voulez. Mais je ne veux voir personne après le couvre feu !<o:p></o:p>

                            -Compris !, nous dîmes en cœur<o:p></o:p>

                            -Tant mieux ! J'ai appris que vous aviez un devoir à faire, c'est quoi ?<o:p></o:p>

                            -C'est sur les grades et leurs écussons.<o:p></o:p>

                            -C'est facile ça ! Vous avez colorié les écussons ?<o:p></o:p>

                            -Oui !<o:p></o:p>

                            -Parfait ! Certains parrains ou marraines font exprès de faire rater leurs protégés... <o:p></o:p>

                            -Pourquoi ?, m'étonnais-je<o:p></o:p>

                            -Car ils n'ont pas envie de se retrouver avec eux au même grade ! C'est comme ça mais ils n'ont pas envie de voir les 'mioches' les rattraper.<o:p></o:p>

                            -Mais c'est complètement idiot !, s'écria Zacharie<o:p></o:p>

                            -Oui mais je n'y peux rien ! Mais je dois vous prévenir : dans trois jours je passe des examens pour devenir écuyère et si je le deviens vous pourrez me voir moins souvent. <o:p></o:p>

                            -D'acodac !''<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                A 19H nous devions partir pour le réfectoire afin d'avoir le premier service. Je gardais les places pendant que mon ami allait chercher nos deux repas. Naïa s'installa devant moi, à la place de Zacharie. Je me levais et partis loin d'elle. Elle m'attrapa par le poignet et m'ordonna d'arrêter d'être ami avec lui. Je me dégageais et attendis patiemment d'avoir mon plateau.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                20H30. Personne dans les couloirs, pas un bruit dans toute la caserne. Je sortis ma console de sa cachette et jouais à mon jeu quand un rugissement s'éleva. Beaucoup de monde cria. Je me précipitais vers la porte mais je n'arrivais pas à l'ouvrir. ''Siria s'est échappée ! Rattrapez-la ! Dragonneur ! Rattrapez-la !''. J'aurais pu reconnaître cette voix entre mille : une voix rocailleuse comme celle là est inoubliable. Maître Julian hurla encore longtemps ses ordres mais une odeur de brûlé retint mon attention. Quelque chose brûlait tout près. Cela me rappela le grand incendie. Je commençais à défoncer la porte à coups d'épaule et je me rendis, pas assez de force. J'écoutais les rugissements qui emplissaient l'air tel qu'une armée de lions. ''Des lions qui auraient pris des vitamines.'' Je riais nerveusement à ma blague. J'entendis des coups sourds sur le mur donnant sur la chambre de Zacharie. J'écoutais la voix étouffée : ''Mur....fondre...vite...chaud.''<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Le mur du dortoir de Zacharie avait complètement fondu. Mon ami me décrit se qui s'était passé : <o:p></o:p>

                            ''J'étais en train de jouer à mon jeu quand j'ai entendu les aboiements de maître Julian.<o:p></o:p>

                            -Toi aussi tu jouais ?<o:p></o:p>

                            -Ouais mais c'est pas le problème., mon ami se dirigea vers l'une des salle de cours du rez-de-chaussée, Et j'ai sentis une odeur de brûlé. Je me suis dit : 'ils doivent s'entraîner au lance-flamme'. Mais Julian n'aurait pas dit rattrapez-la. Puis le rugissement, ça m'a fait penser aux cris du dragon de mon jeux quand je mets le son à fond.<o:p></o:p>

                            -T'es en train de dire qu'il y aurait des dragons ? T'es fou ! <o:p></o:p>

                            -Le mur a fondu, je t'ai prévenue comme j'ai pu. Et je vis que ce que je prenais pour un lance-flammes était vivant. Vivant. 10m de haut, 4 de large, plusieurs tonnes. Les flammes m'empêchaient de voir mais je sais ce que j'ai vu : c'est une dragonne. Caserne D pour Dragons, les différents grades nous permettent de nous rapprocher de plus en plus de ces bestioles !<o:p></o:p>

                            -Papa me l'aurait dit ! Il ne me cachait rien !<o:p></o:p>

                            -Ton père ? Il vient faire quoi ?<o:p></o:p>

                            -Il était dans cette caserne... Depuis le grand incendie il a disparu... Mais il n'est pas mort ! Je le sens au fond de moi...<o:p></o:p>

                            -Je ne le savais pas mais penses au secret professionnel. Motus et bouche cousue, secret défense ! Le gars avec qui je partageais mon dortoir a brûlé vif ! Il est mort. <o:p></o:p>

                            -C'est horrible !<o:p></o:p>

                            -Ouais mais le pire c'est que l'on m’a forcé à dire ce que j'avais vu. Il y a une chose que je leur ai pas dit : c'était que j'avais vu un oeil rouge, un oeil de chat en plus grand. Et j'ai vu Maître Julian, Dragonneur Illan et deux Écuyers sans lunettes de soleil et il avaient des pupilles de chats ! Des fentes noirs. C'est trop flippant ! <o:p></o:p>

                            -Je ne te crois pas ! Papa portait jamais de lunettes et pourtant il était Maître du dragons ! <o:p></o:p>

                            -Ses yeux... Il étaient comment ?<o:p></o:p>

                            -Normaux ! Voilà pourquoi j'ai du mal à te croire.<o:p></o:p>

                            -J'espère que tu te rendras compte que tout n'est pas comme ton père te l'avait raconté.''<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Un Écuyer du dragon allait être notre prof le temps d'un cours. Il expliqua l'absence de Maître Julian, il avait été blessé. Il n'éclaircit pas plus notre lanterne. N'y tenant plus je levais la main et demandais pourquoi il y avait ''dragon'' dans les grades. L'écuyer me regarda droit dans les yeux et dit que nous n'avions pas le bon grade pour le savoir. Je me renfrognais et prit note sur les différentes façon de couver un oeuf. J'appris qu'à une certaine température les oeufs pouvaient accélérés leur formation ; ils arrivaient à éclosion plus vite. Une seule espèce pouvait faire ça avec leurs oeufs. Il ne nous dit pas laquelle. Quand la cloche sonna les deux heures de creux il retint notre intention encore trois minutes : ''Lundi vous commencerez des évaluations, nous nous voyons dans l'obligation d'accélérer le processus de passage au grade suivant. Si mercredi vous êtes reçus vous aurez un protégé à garder comme la prunelle de vos yeux.'' <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Maintenant je commençais à croire à ce que me disait Zacharie. Si les épreuves avaient été avancé c'est qu'il se préparait quelque chose. Je voyais de plus en plus de scientifiques descendre au sous-sol. Quelque chose se tramait en bas et je découvrirais de quoi il s'agit. Je demandais à mon ami de se joindre à moi. Il me dit que c'était inutile : il savait déjà ce qui se passait. Je lui demandais comment il pouvait savoir. Il se contenta de m'entraîner dans la bibliothèque et il me montra un ouvrage. Je le feuilletais. Des plans, des notations, des explications....<o:p></o:p>

                            ''Les scientifiques n'arrêtent pas le regarder.<o:p></o:p>

                            -Ça parle de jeux vidéos, de portails... je comprends pas tout.<o:p></o:p>

                            -Regarde page 56. tout y a été mis en plus clair.<o:p></o:p>

                            -Je dois te lire ce qu'il y a d'écrit ?, il hocha la tête, je chuchotais pour éviter les oreilles indiscrètes, 'Expérience 1 raté, portail à demi-ouvert, mauvais passage du jeu. Jour 2 : réussi, premier couple extrait. Jour 3 : mort de la femelle. Expérience 2 réussie, couple sortit indemne, jeux plus performants facilitent le passage, confiscation jeux vidéos. Jour 6 : 10 dragons extrais, meilleurs de leur catégorie, oeufs en attente. Jour 120 : oeufs pondus, couvaisons par leurs mères, souffle flammes dessus, température : 9652°C. Jour 121 : éclosion totalité oeufs, premier écuyers mis en service. Premier empereur est choisi par adultes. Timber est fier.' Timber... Je sais pas de quelle date c'est mais c'est forcément ma famille.<o:p></o:p>

                            -Votre altesse ! Tout le monde s'agenouillera à vos pieds ! Mais ta sœur pourrait te chiper ta place !<o:p></o:p>

                            -Trop drôle ! Mais on ne sait pas de quoi ça parle exactement.<o:p></o:p>

                            -De dragons ! T'avais pas compris ? Sous nos pieds des scientifiques extraient des dragons de jeux, plus ils sont puissants mieux c'est ! Je suis sur qu'ils avaient trouvé nos jeux mais ils attendent qu'ils aient une meilleure forme ! Ils mettent le tout dans un abri quelque part sur la montagne et ils ont une armée toute prête.<o:p></o:p>

                            -J'ai du mal a y croire.<o:p></o:p>

                            -Je sais... Moi aussi ! Quand j'ai lu les pages j'ai eu peur mais j'ai continué à lire et ça racontait que la machine servait toujours à extraire des dragons mais les jeux pour élever des dragons se raréfient. Ils ont du compter uniquement sur les bêtes déjà extraites pour les oeufs.<o:p></o:p>

                            -C'est fou mais c'est cohérent avec les bizarreries de la caserne ! <o:p></o:p>

                            -Évidemment ! Maintenant faut rester en course et prier pour passer au grade supérieur !<o:p></o:p>

                            -Pourquoi ? Te faire déchiqueter par un monstre c'est sympa ?<o:p></o:p>

                            -T'as pas compris pourquoi on a eu un cours sur les oeufs ? Parce que quand on est soldat du dragon t'as un oeuf de ses charmantes bébêtes sous ta protection : ils ont avancé les épreuves car des oeufs ont été pondus ! La dragonne d'hier soir avait été poussée le temps de la 'récolte'.<o:p></o:p>

                            -Ouais mais en quoi consiste les épreuves ?''<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Zacharie ne pût me répondre. Je me demandais vers quels ennuis nous nous dirigions.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Chapitre 3<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                J'avais réussi les épreuves de justesse ! Normal puisque ce n'était que des épreuves de sport et c'est ma bête noire ! Zacharie me surpassa largement dans toutes les épreuves. Mais les bons côtés sont le fait d'avoir la confirmation qu'il y avait bien des dragons (pas si bon côté que ça en fin de compte...) et que nous allions avoir un oeuf à garder !<o:p></o:p>

                <o:p></o:p>

                Je regardais avec appréhension les scientifiques tenant des oeufs gros comme un aigle.<o:p></o:p>

                            « Vous êtes jugés matures pour en avoir un ! Quand il aura éclos, vous devrez passer une autre épreuve., aboya Maître Julian.<o:p></o:p>

                            -Merci Maître Julian., dit un des scientifiques. Je me présente : Michel. Je suis le vétérinaire de la caserne. Et quand vous entendrez votre nom, vous serez prié de choisir un œuf. Commençons ! »<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Il appela chaque élève un par un et chaque élève choisit un œuf.<o:p></o:p>

     


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