• <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>

                La fête était loin d'être finie ! Au contraire elle ne faisait que commencée. Youzanne fut invoquée mais cette fois-ci je fus invitée à rejoindre Maximus pour un ultime combat pour gagner Simbad. Le combat devait se dérouler sur Youzanne. Quand Argonn me dit le lieu de la revanche j'ai éclaté de rire. Mais je l'ai regretté aussitôt.

               

                Quand toute la lave sur Youzanne fut partie Maximus monta sur la dragonne et rua pour montrer sa puissance. Moi j'étais vraiment mal à l'aise. Je suis montée par le cou et sauta dans le vide. Grâce au pouvoir mental de mes amis animaux penseurs la douleur à l'atterrissage fut absente. Le combat pouvait commencer.

                Les mêmes armes avec un élément dangereux : le fait que Youzanne bougeait et nous visait avec sa queue et sa gueule. Sans le vouloir je faisait le bon geste au bon moment : sauter sur la croupe de Maximus. Il ruait et il faisait plus du tout attention à la queue de Youzanne. Il fut fauché. Avant qu'il puisse se relever j'envoyais un message télépathique à la dragonne en espérant qu'elle l'entendrait : « Youzanne je ne veux pas combattre sur ton dos mais j'y suis obligée. Aide moi à combattre et je ferais de mon mieux exaucer un de tes souhaits. » Je savais pas si Youzanne avait entendue mon appel au secours mais Maximus, lui, ne semblait pas gênait de frapper la dragonne de ses sabots et quand il ratait son coup Youzanne prenait la lance. La lance s'était logée entre deux écailles et perçait la chair de la dragonne. « Je ne ressens pas la douleur mais je ressens de la tristesse dans ton esprit. Je sais que tu es sincère. Tu mérites de gagner. Ce cheval boiteux ne s'en relèvera pas avant d'avoir admit sa défaite. »

                La grande dragonne avait bien reçu mon message. Elle se secoua et Maximus tomba. Pas moi car n'ayant pas quatre sabots je pouvais me baisser plus facilement et m'agripper à la lance fichée dans la chair de Youzanne. Elle arrêta de se secouer et me regarda. Je regardais au sol et vis Maximus coincé entre plusieurs pierres et moi seule avait le droit de l'en sortir. « Sortez moi de là sale peste ! » Mais pendant au moins vingt minutes il resta coincé car il ne voulait pas s'avouer vaincu. Au bout de ses vingt minutes il dit qu'il acceptait la défaite et que Simbad était vraiment à moi.

                J'enlevais la lance de la chair et la lui lança. « Que serait un combattant sans son arme ? » et je descendit pousser les rochers qui le gênaient je lui tournais le dos pour rejoindre Tom, Wolfgang et Simbad mais le centaure fit un coup bas : il lança sa lance sur moi.

     <o:p></o:p>

                J'entendais plusieurs voix parlaient. Elles étaient lointaines. Pas moyen de mettre deux pensées bout à bout. On a du m'entendre gémir car les voix se turent. Des bruits de pas feutrés se rapprochèrent. De la fourrure bougea sous a main. Une langue râpeuse me lécha le visage. Des pas précipités se firent entendre. Une voix douce surgit mais je ne saisis pas le sens de la phrase. Un linge fut posé sur mon front. Il était frais et mouillé. Une voix qui m'étais inconnue me parla mais je ne compris que quelques mots : « Désolé.....traître à son sang. »

                J'entrouvris les yeux et dans le flou que je voyais une tache blanche et grise me faisaient face et derrière une grande tache noire et une autre marron. Je refermais les yeux et voulu me relever mais une douleur traversa ma chair juste à coté du coeur. Un cri m'échappa. D'autre bruits de pas. Un petit cataploc et le silence se fit.

     <o:p></o:p>

                Le nouveau roi centaure était en grande conversation avec Argonn et Orna. Simbad et Wolfgang surveillaient Alicia. Tom était au pied de l'arbre en train d'examiner la dépouille de Maximus. Orna était très en colère après Argonn. Celui-ci n'en menait pas large : Youzanne était non seulement en liberté dans le village, mais en plus elle était celle qui a tué Maximus. Il est mort écrasé sous une de ses pattes.

                            « Je n'exerce pas de contrôle sur Youzanne !

                            -Excuse moi frérot si tu es incapable de contrôler le dragon sacré des elfes noirs !

                            -Mademoiselle : un dragon est entièrement contrôlable que si on a signé un pacte avec et encore !

                            -Centorio... Je ne voulais pas qu'elle fasse ça.

                            -Je ne t'en veux pas Argonn. Mon père se faisait vieux. Il allait lâché la couronne un jour ou l'autre, Youzanne a juste accéléré le processus.

                            -Comment pouvez vous tous les deux accorder le pardon à Youzanne ?

                            -Elle a agi dans le sens des elfes noirs ! Nous avons tous ressentis un désir de vengeance !

                            -Argonn ! Orna ! Centorio ! Les licornes arrivent ! Elles ont répondu à notre appel !

                            -J'y vais ! Orna tu restes là...

                            -Mais !

                            -Mmmm.....

                            -Alicia se réveille : il faut que tu restes ici pour veiller à ce que son état n'empire pas.

                            -Argonn a raison et je reste avec toi pour lui présenter les excuses qui doivent être prononcées en pareil cas. »

     <o:p></o:p>

                Deux heure après j'étais complètement réveillée mais je ne pouvais pas me mettre en position assise seule. Orna m'aida et là j'eus la plus grande surprise de ma vie : une licorne noir aux sabot et à la corne couleur or se tenait là, devant moi. Simbad et Wolfgang me firent la fête. Tom fut soulageait de me voir mieux que tout à l'heure. Centorio était là lui aussi mais pas Argonn. J'ai appris que la licorne s'appelait Chasta et qu'elle est venue avec trois autres licornes pour essayer de faire rentrer Youzanne dans le centre de la planète. « Youzanne est en liberté dans le village ?! » Je dis à Simbad de m'amener à Youzanne. Les ''ce n'est pas prudent'' et les ''tu es trop faible'' essayèrent en vain de me dissuader.

                Devant Youzanne je commençais à me demander quel genre de souhait elle pouvait avoir. Mais mon attente ne fus pas longue :

                            « Simbad laisse moi là et n'essaye pas de me contacter même Wolfgang ne doit pas essayer.

                            -Tu es sure ?

                            -Oui.

                            -Alicia je suis heureuse que tu sois encore en vie !

                            -Merci Youzanne de m'avoir permis de gagner.

                            -Ce qu'a fait Maximus est bas.

                            -Je sais mais j'aimerais le voir.

                            -Il est mort. Son fils Centorio a pris la succession.

                            -Ah..... Je ne savais pas...

                            -Tu te souviens de ta promesse ?

                            -Oui et c'est pour cela que je suis venue.

                            -Mon fils est avec Pirann contre son gré.

                            -Vous voulez que je vous le ramène ?

                            -C'est la prophétie qui le veut.

                            -Votre fils c'est Terror ?

                            -Oui mais mon souhait est tout autre.

                            -C'est quoi alors ?

                            -Je ne peux pas te le dire tout de suite mais.... Gardons le contact et là je saurais quand le moment sera venu.

                            -De quel genre de souhait s'agit-il ?

                            -Le mieux est de te dire en quel moment tu devras me contacter... Quand deux combattants veulent la même chose il se battent. Le gagnant remporte la chose même si la chose interfère pour l'autre.

                            -C'est la phrase qu'a prononcé Argonn.

                            -Oui et tu sauras pourquoi cette phrase te concerne toi et ton coeur.

                            -Moi et mon coeur ?

                            -Le retour de la meute se fera quasiment au même moment.

                            -Le retour de la meute ?

                            -Oui de la meute.

                            -Rarck avec ?

                            -Je vois où tu veux en venir...

                            -Alors ?

                            -C'est à toi de le décider.

                            -Juste comme ça.... J'ai une chance ?

                            -Ce n'est pas forcément le bon...Mais peut-être que le destin se montrera dans le sens que tu veux mais écoute tes alliés les plus fiables et tu verras quel choix prendre.

                            -J'aimerais qu'il soit là...

                            -Pourquoi ?

                            -Je lui ai fais du tort alors qu'il ne me voulait que du bien.

                            -Il voulait surtout savoir tes sentiments vis-à-vis de lui.

                            -Comment peux-tu le savoir ?

                            -Le passé n'a pas de secret pour moi. Le futur daigne montrer quelques lignes mais pas plus.

                            -Merci Youzanne. Je suivrais tes conseils. »

     <o:p></o:p>

                La dragonne partit et Orna arriva avec Tornade. Elle me fit monter en selle pour me conduire à ma hutte. Et là Tom, Simbad et Wolfgang demandèrent par le biais de Tom de nous laisser seul. Orna ne posa pas de questions et partit.

                            « Alors ?

                            -Alors quoi ?

                            -Que voulais-tu dire à Youzanne ?

                            -Cela me regar...  Il faut que je suive son conseil...

                            -Quel conseil ? Me demandèrent mes deux penseurs

                            -Y a personne dehors ?...... Non ? O.K... Youzanne m'a conseillé de vous demandez conseil de me confier à vous et j'ai quelque chose à dire à propos d'un certain moment où Rarck a fouillé ma pensée.

                            -Alors c'était pas se que je croyais ?

                            -Non Wolfgang mais Tom n'entend rien...

                            -Il entend mais ne peut pas converser de cette manière...

                            -Merci Simbad de cette précision ! Rarck a fouillé ma pensée pour savoir mes sentiments que j'éprouvais pour lui...

                            -Et quels étaient tes sentiments ?

                            -De la simple amitié !

                            -Menteuse !

                            -Le louveteau dit vrai ?

                            -A ce moment c'est ce que je croyais...

                            -T'as le béguin pour lui ?

                            -Je crois...

                            -Et moi qui croyait qu'il pensait toujours à sa louve !

                            -Pas la louve que tu croyais...

                            -T'as raison : nuance sur la louve !

                            -Et alors ?

                            -Youzanne m'a répété la phrase du début de combat à propos des deux combattants voulant la même chose.... J'ai pas compris le rapport...

                            -Imaginons que la chose c'est toi et qu'un des deux combattants c'est Rarck.....

                            -Le louveteau à une cervelle en fin de compte ! Et que le deuxième combattant est un gars ayant le béguin pour la belle Alicia....

                            -Maxime ?

                            -Autant dire que je me retrouve avec Rarck ! Et comment pourrait-il me rejoindre dans ce monde ?

                            -Mouais t'as raison..... Mais qui alors ?

                            -Juste un petit truc à part : je ne suis pas belle !

                            -Mais oui bien sur !

                            -Le chaton se met aussi à l'ironie !

                            -Mais pourquoi il faut qu'on s'occupe de mes histoire de cœur ?

                            -La prophétie ! Un gamin m'a donné à lire la prophétie : si tu ne suis pas ton cœur....

                            -...Tu te retrouveras sur la croix d'Aharon.

                            -C'est quoi la croix d'Aharon ?

                            -Ma mère me racontait souvent l'histoire d'Aharon.

                            -Le chaton est sentimental ?

                            -Wolfgang !

                            -Pardon Alicia.

                            -Je reprends : ma mère me racontait souvent son histoire.... Aharon fut le premier à découvrir ce monde. Il ne voulait pas que les autres le connaissent tout de suite. Pas avant un certain présage ! Aharon n'était pas croyant mais il avait avec lui une croix. Souvent il parlait à sa croix et il attendait qu'elle lui réponde. Peine perdue ! Un jour il fabriqua trois grandes croix comme celles qui servent à crucifiées. Ce jour-là Aharon mentit à sa petite croix et il se retrouva crucifié. On peut voir les croix sur les collines de mon anciennes vallée. Deux ans plus tard une petite fille arriva dans ce monde. Elle y vécu heureuse jusqu'au jour où elle se demanda pourquoi elle était ici. Tout le monde croyait qu'elle était la Louve mais quand tout le monde se rendit compte qu'elle n'était pas la Louve elle fut crucifié elle aussi. Il ne reste qu'une seule croix de libre. Elle est réservée à une Louve ayant échoué ou à Pirann une fois l'épée de La Louve l'ait transpercé.

                            -C'est à dire que si je me mens à moi-même même si c'est pas fait exprès je me retrouve crucifiée ?

                            -Non, juste quand tu rendras compte que tu t'étais trompée.

                            -O.K. Et le combat servant à savoir lequel sera celui que j'aime vraiment me permettra quoi ?

                            -Je crois savoir : si tu n'interfères pas le vainqueur sera vraiment celui que tu aimes le plus.

                            -Pas bête le petit homme !

                            -J'ai 14 ans chaton !

                            -Un allié contre toi chaton ! Ça te fais quoi ?

                            -Rien. Rien du tout.

                            -De toute façon tous les deux vous êtes mon chaton et mon louveteau !

                            -Venant de toi sa ne compte pas ! Eh !!! Ne dis pas la même chose ! Tu me cherches ? Tu recommences !

                            -Arrêtez de parler et vous pourrez pas dire la même chose ! »

     <o:p></o:p>

                Mes problèmes de cœur était directement reliés à la prophétie..... Que de bonnes choses d'apprises.... Mais qui est le fameux autre ''combattant'' que j'aime et que c'est réciproque ? Wolfgang et Simbad sondèrent mon esprit et me dirent que je le savais pas moi-même. Orna arriva à ce moment avec un bandage propre.

    </o:p>

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                Une fois revenue dans le monde qui m'avait accueillie je demandais à Wolfgang de déposer le sac dans le village et de me rejoindre à l'orée de la forêt qui entourée le village. Une vaste plaine séparée les deux forêts. Quand sa tâche fut achevée il me rejoignit. En utilisant la technique de déplacement que j'avais apprise j'avais moins de deux jours pour être sure de pouvoir convaincre les elfes d'enlever Tom et de le ramener dans leur village. La marche commença. Une journée sans s'arrêter c'est dur ! Mais Wolfgang me soutenais.<o:p></o:p>

                            « Penses à Tom ! Il va adorer voir le fête !<o:p></o:p>

                            -Et si il n'aime pas ? J'aurais l'air de quoi ?<o:p></o:p>

                            -Écoutes : si il n'aime pas y a un problème ! Franchement, c'est pas trop bon le buffet ? Et le combat d'ouverture est toujours génial ! Et le final de la nuit....<o:p></o:p>

                            -Je sais mais... on a quand même certaines choses sur lesquelles ont n'est pas d'accord !<o:p></o:p>

                            -....... C'est un idiot si vraiment il n'aime pas !<o:p></o:p>

                            -J'ai envie de faire demi-tour ! Je suis crevée ! Faisons au moins une pause !<o:p></o:p>

                            -Non ! Nous devons arriver très vite ! »<o:p></o:p>

                <o:p></o:p>

                Je me demandais toujours pourquoi Simbad n'était pas au village mais Wolfgang ne me répondit rien à part qu'il espérait qu'il n'avait pas suivi Terror quand j'ai était enlevée car lui, les hommes l'avaient tout de suite ramené au village et enfermé dans une maison jusqu'à ce que les elfes l'enlèvent.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                La nuit et la journée de marche forcée était enfin récompensée : la porte au rubis géant était enfin visible ! On me l'ouvris aussitôt que je le demandais. La nuit venait de tombée et les elfes s'affairaient à la préparation de la fête. Des chevaux étaient accrochés aux arbres. Des arc et des flèches ainsi que des épées étaient lavés. Argonn vint à ma rencontre sur son cheval noir.<o:p></o:p>

                            « La fête n'est que dans trois jours !<o:p></o:p>

                            -Je sais... Un imprévu fait que je devais arriver avant.<o:p></o:p>

                            -Lequel ?<o:p></o:p>

                            -Mon ami Tom est légèrement fâché contre moi et je voulais l'emmener voir la fête.<o:p></o:p>

                            -Il y participera si tu le veux...<o:p></o:p>

                            -Argonn ! Argonn !<o:p></o:p>

                            -Quoi ?<o:p></o:p>

                            -Un garçon d'environ 14 ans a suivi la Louve depuis qu'elle est entrée dans notre forêt.<o:p></o:p>

                            -De quoi il a l'air ?<o:p></o:p>

                            -Brun. Des habits bizarres....<o:p></o:p>

                            -C'est lui ?<o:p></o:p>

                            -Oui ! » répondis-je<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Tom fut pris par surprise par les elfes noirs. Pendant que Tom essayait d'échapper à ces « ennemis » du moment je choisissais un cheval. Il était blanc et il s'appelait Tornade. Sachant monter, je suis allée avec Wolfgang à la rencontre de Tom. Les chevaux elfiques étaient meilleurs que les chevaux normaux : plus rapides, plus endurants mais moins dociles...<o:p></o:p>

                Les elfes noirs s'amusaient bien : ils menaient Tom en bourrique. Pauvre Tom ! Wolfgang décida de lui faire peur et de le rabattre vers moi. Sa ruse ne marcha pas : Tom le reconnut. Moi j'arrivais dans son dos. Tornade était très silencieux quand il marchait, pratique quand on veut suivre un homme à cheval. <o:p></o:p>

                            « Hum hum !<o:p></o:p>

                            -Ahhhhlicia ?<o:p></o:p>

                            -Ça va ? Ils ne t'ont pas fait trop peur ?<o:p></o:p>

                            -De qui ?<o:p></o:p>

                            -Les elfes noirs !<o:p></o:p>

                            -Comprends toujours pas !<o:p></o:p>

                            -C'est bon vous pouvez vous montrer ! Et quand j'eus fini de dire la phrase les deux elfes qui devaient ramenés Tom apparurent.<o:p></o:p>

                            -Ils n'étaient que deux ? La honte !<o:p></o:p>

                            -Ils sont sympa t'inquiète !<o:p></o:p>

                            -Et que fais-tu à traîner avec eux ? <o:p></o:p>

                            -Ils m'ont légèrement beaucoup sauvée de Pirann !<o:p></o:p>

                            -Et pourquoi tu retourne les voir ?<o:p></o:p>

                            -J'ai été invitée.<o:p></o:p>

                            -Quoi ? »<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Mais j'étais déjà repartie. L'elfe noire qui m'avait donné les habits de fête m'attendait. Elle se présenta : elle s'appelait Orna et elle était la sœur d’Argonn. Elle me dit que je devais mettre une robe pour le banquet et là ce fut le drame. Moi et les robes nous étions ennemies jurées depuis toujours. Moi portant une robe c'était produit qu'une seule fois dans ma vie et ce jour là je me suis pris la pire gamelle dans un mariage de tout les temps. Autant dire que je préférais ne pas participer à la fête qu'en porter une ! Mais Orna me dit que tout irait bien et que personnes à part elle ne me verrait en robe. <o:p></o:p>

                            « Mais si je dois mettre une robe c'est pour la fête !<o:p></o:p>

                            -Oui.<o:p></o:p>

                            -Et tout le monde ira à la fête !<o:p></o:p>

                            -Oui.<o:p></o:p>

                            -Je comprends pas...<o:p></o:p>

                            -C'est juste pour savoir si tu pouvais en mettre une au cas où.<o:p></o:p>

                            -Au cas où quoi ?<o:p></o:p>

                            -Au cas où les autres peuples non humains se joindraient à nous.<o:p></o:p>

                            -Comme qui ?<o:p></o:p>

                            -Les fées, les nains, les licornes...<o:p></o:p>

                            -Mais les robes c'est l'horreur !<o:p></o:p>

                            -Mais non mais non !<o:p></o:p>

                            -Et pourquoi seulement si ils participent ?<o:p></o:p>

                            -Une femme ne portant pas de robe pour une fête est choquant dans d'autres peuples.<o:p></o:p>

                            -Seulement les femmes pas les elfes ?<o:p></o:p>

                            -Les femelles si tu préfères ! Moi aussi je devrais en mettre une.<o:p></o:p>

                            -O.K. d'accord... »<o:p></o:p>

                <o:p></o:p>

                Bien entendu quand Orna tourna le dos j'ai filé dans l'autre sens elle me suivit et me rattrapa sans aucun effort. Elle me conduit à la hutte dans l'arbre que l'on m'avait été prêtée et sur le coffre, bien à plat, se trouvait une très belle robe blanche brodée de perles en diamants. Jamais je n'avais imaginé qu'une robe aussi belle puisse exister mais elle était là et je devais l'essayer. Orna sortit de la hutte pour que je puisse la mettre. Elle en profita pour mettre la sienne. Quand je sortit elle portait une robe noir avec un collier de diamants noirs.<o:p></o:p>

                Comme une partie de la fête allait se dérouler à cheval elle me fit monter Tornade. Je lui fis remarquer non sans ironie que tout ceux qu'on croisait me voyait en robe. Tout ce qu'elle me dit en retour était de détacher mes cheveux : elle devait me les coiffer plus tard.<o:p></o:p>

                            « Tu m'avais dit que personnes ne me verraient en robe !<o:p></o:p>

                            -Pendant la fête.<o:p></o:p>

                            -Tu sais que tu m'énerve ?<o:p></o:p>

                            -Vire à droite. Et oui je sais que je t'énerve.<o:p></o:p>

                            -Et tu veux que, en plus, je me détache les cheveux ? Tu es folle !<o:p></o:p>

                            -Tu vois le parcours d'obstacle là-bas ? <o:p></o:p>

                            -Oui mais je ne te parle pas de ça !<o:p></o:p>

                            -Il faut que sois capable de le faire. <o:p></o:p>

                            -Et si je n'y arrive pas ?<o:p></o:p>

                            -Tu ne pourras pas participer au meilleur de la fête.<o:p></o:p>

                            -Pourquoi tu râles ? Elle te va bien ta robe !<o:p></o:p>

                            -N'en rajoute pas !<o:p></o:p>

                            -Et je ne t'ai jamais vu les cheveux détachés !<o:p></o:p>

                            -Tu me casses les pieds ! Wolfgang non !!! »<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Il m'avait arraché mon élastique et mes cheveux pouvaient voler derrière moi sans que je puisse y remédier. Je me mit à pourchasser Wolfgang sur une certaine distance et je me suis retrouvée devant un cortège un peu spécial : des centaures arrivaient par dizaines. « Désolée ! » Je fis immédiatement demi-tour. Orna me demanda pourquoi j'avais l'air si gênée et je lui répondis que je me suis retrouvée devant un cortège de centaures. Elle me dit qu'il valait mieux que j'apparaisse en robe devant eux qu'habillée normalement.<o:p></o:p>

                <o:p></o:p>

                De retour au village des elfes noirs Orna me fit une coiffure plus officiel. Elle me servit comme excuse que je ne pouvais me présenter comme cela à la fête. La coiffure qu'elle me fit était très belle mais très longue à faire et à défaire : c'était un chignon de toute petite tresses qui se comptent par centaines. Les tresses sortaient du chignon et me tombaient dans le dos.      <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                La fête commença juste après l'arrivée des centaures : « Tout au long de l'année nous avons élevé des bêtes puissantes. Des bêtes si puissantes que peu d'êtres peuvent leur tenir tête. Elles ont été dressées de manières à ce qu'elles tuent toutes personnes voulant leur peau. Personne n'est au courant de l'espèce avant aujourd'hui. Et pour tout dire vaut mieux le savoir tout de suite, la règle est de prévenir les chasseurs : ce sont des bêtes vicieuses, enragées, prêtent à tout pour survivre. Ce sont des ours kalmar. Bonne chasse ! Des armes vous seront fournies à la sortie du village. » Un frisson parcourut l'assistance. Wolfgang gémit. Je montait Tornade quand Tom arriva : « Je ne participe pas à la chasse mais les ours que tu dois chassés sont de la taille d'un cheval et ils sont très puissants. Tu devras en ramener un vivant et en tuer autant que tu veux tant que tu les ramène. Et surtout : bonne chance et excuse moi de ne pas t'avoir fait confiance ! » <o:p></o:p>

                <o:p></o:p>

                Tornade était nerveux. Les centaures aussi. Orna restait près de moi comme pour me protéger. L'épée que l'on m'avait confiée était elfique. Fine et aiguisée à l'extrême. Je commençais à avoir peur : aucun ours ne se faisait entendre. Je regardais le sol en espérant voir une trace quand je me suis souvenue que certain ours pouvait grimper aux arbres. Je levais immédiatement la tête et une ours de la taille d'un cheval tomba au sol. Il était furieux : une flèche s'était fichée dans une de ses pattes. Trois autres ours le rejoignirent. Orna me fit signe de battre en retraite. Mais je n'étais pas très obéissante et comme Wolfgang n'avait pas été autorisé à venir avec moi…<o:p></o:p>

                L'ours blessé se mit sur ses pattes arrières et grogna. Je descendis de Tornade, sortis l'épée de son fourreau et fis une entaille dans la peau de l'ours. Il grogna de plus belle mais un animal grogna encore plus fort. Ce n'était pas les autres ours. Les ours gémirent comme des chiens battus. La chose leur faisait peur. Quelque chose ronronnait derrière moi. Quelque chose d'assez fort et grand pour faire peur aux ours. « Je t'ai manqué ? » La voix de velours que j'entendais me fis immédiatement pensé à Simbad. <o:p></o:p>

                            « Tout juste !<o:p></o:p>

                            -Où étais-tu ? Pensais-je en le serrant dans mes bras<o:p></o:p>

                            -Je suivais Rarck mais j'ai intercepté tes pensées. Je me suis précipité dans ta direction.<o:p></o:p>

                            -Simbad ! Tu aurais du rester avec Wolfgang !<o:p></o:p>

                            -Les villageois m'ont chassé.<o:p></o:p>

                            -Pourquoi ?<o:p></o:p>

                            -Je ne sais pas... Mais je ne te lâche plus !<o:p></o:p>

                            -Mais oui bien sur !<o:p></o:p>

                            -Tu as un sens de l'ironie assez particulier....<o:p></o:p>

                            -Tu n'as rien au moins ?<o:p></o:p>

                            -Deux trois égratignures ! Et..... C'est quoi cette choses ?<o:p></o:p>

                            -Un cheval.<o:p></o:p>

                            -Oui mais elfique. Il grogna en direction de Tornade<o:p></o:p>

                            -Simbad ! Ils sont de mon coté !<o:p></o:p>

                            -De qui ?<o:p></o:p>

                            -Les elfes !<o:p></o:p>

                            -Ils ont essayaient de te tuer non ?<o:p></o:p>

                            -Ils m'ont fait participé à leur fête !<o:p></o:p>

                            -Tu as vu Youzanne ?<o:p></o:p>

                            -Oui... Wolfgang aussi.<o:p></o:p>

                            -Ramenons ses quatre peluches à leur village que je puisse écraser ce louveteau ! »<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                J'étais heureuse de retrouver Simbad. Les quatre ours ne firent pas d'histoire : ils nous suivirent comme des petits chiots ! Wolfgang me sauta dessus quand il me vit au loin. Mais quand il vu Simbad sa joie disparut aussitôt. « En voilà deux qui sont heureux de se retrouver ! » Mais ils ont du m'entendre penser car ils me regardèrent tous les deux. Argonn arriva avec Tom. Argonn regarda Simbad droit dans les yeux et celui-ci feula. « Belle bête. » Tom lui examinait les quatre ours. Ils étaient mort de trouille. Orna arriva et fut étonnée de voir Simbad. Elle dit quelques mots en privé à son frère et revint me voir. « Suis-moi sans le tigre. » Un étrange sentiment s'empara de moi : un sentiment de peur. La hutte d'Orna se trouvait dans l'arbre voisin de ma hutte. Wolfgang nous suivait. Lui aussi avait un pressentiment. <o:p></o:p>

                            « Sais-tu comment s'appelle le tigre qui te suivais ?<o:p></o:p>

                            -Simbad pourquoi ?<o:p></o:p>

                            -Non... Ce n'est pas lui.<o:p></o:p>

                            -Tu viens de dire quoi ?<o:p></o:p>

                            -J'ai du me tromper de tigre.<o:p></o:p>

                            -Je comprends pas.<o:p></o:p>

                            -J'ai rencontré un tigre qui n'avait pas de nom il y a quelques jours et il appartient à quelqu'un d'important.<o:p></o:p>

                            -Alors c'est bien Simbad.<o:p></o:p>

                            -C'est à mon tour de ne pas comprendre.<o:p></o:p>

                            -Je lui ai donné un nom.<o:p></o:p>

                            -Aïe...<o:p></o:p>

                            -Tu disais ?<o:p></o:p>

                            -Rien... »<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                La première partie de la fête était finie. La viande d'ours était délicieuse ! Mais pas de trace de Simbad. Wolfgang partit à sa recherche et il revint cinq minutes plus tard. « Viens vite ! » Le manque d'informations et le silence de Simbad m'inquiétais au plus au point. Au pied de l'arbre où se trouvait le trône des elfes se tenait Simbad. Il était attaché avec une solide chaîne. A mon approche il se leva mais quatre elfes se précipitèrent vers lui pour le faire asseoir. « Arrêtez tout de suite !! » Surpris ils se retournèrent pour voir qui avait donné l'ordre. Ils s'écartèrent quand ils me virent l'épée à la main. Mais je ne savais pas qu'Argonn et le chef des centaure me regardaient de loin. D'un coup d'épée la chaîne fut brisée. <o:p></o:p>

                Le chef des centaures arriva au galop pour attraper le bout de chaîne qui était attachée au collier de fer de Simbad.<o:p></o:p>

                            « Excusez moi mais ce tigre n'est pas le votre !<o:p></o:p>

                            -Justement si !<o:p></o:p>

                            -Veuillez lâcher cette chaîne !<o:p></o:p>

                            -Alicia laisse.<o:p></o:p>

                            -Mais ce tigre est le mien !<o:p></o:p>

                            -Non. Il appartient au chef des centaures Maximus.<o:p></o:p>

                            -Désolée de vous dire que ce tigre m'appartient car j'ai fait un pacte avec lui !<o:p></o:p>

                            -Comment avez-vous osée ?<o:p></o:p>

                            -Maximus, elle ne pouvait pas savoir !<o:p></o:p>

                            -Savoir quoi ?<o:p></o:p>

                            -Que ce tigre s'est échappé du ''zoo'' de Maximus.<o:p></o:p>

                            -Échappé ou non il m'appartient.<o:p></o:p>

                            -Argonn, je n'est rien contre tes elfes mais celle-ci m'énerve !<o:p></o:p>

                            -Moi ? Une elfe ? C'est la meilleure !<o:p></o:p>

                            -Maximus j'ai l'honneur de vous présenter la Louve. La voix neutre d'Argonn m'inquiétais un peu<o:p></o:p>

                            -La Louve ? Rien que ça ?<o:p></o:p>

                            -Simbad dis-lui que tu m'appartiens !<o:p></o:p>

                            -Ce tigre n'est pas un tigre penseur !<o:p></o:p>

                            -Mais si !<o:p></o:p>

                            -Je ne leur ai jamais montré ce don...<o:p></o:p>

                            -O.K... Simbad veux-tu leur montrer ta véritable nature ?<o:p></o:p>

                            -Bien. Je suis un tigre penseur et j'appartiens à Alicia.<o:p></o:p>

                            -Non c'est vrai ? <o:p></o:p>

                            -Tu te mets à l'ironie maintenant louveteau.<o:p></o:p>

                            -Chaton fugueur chaton mort !<o:p></o:p>

                            -Arrêtez !<o:p></o:p>

                            -Je vous provoque en combat singulier !<o:p></o:p>

                            -Que...Quoi...?<o:p></o:p>

                            -C'est de la folie Maximus !<o:p></o:p>

                            -Ce tigre est le mien et elle n'a pas l'air de vouloir le comprendre. Underfor est mon tigre !<o:p></o:p>

                            -C'est quoi ce délire ?<o:p></o:p>

                            -Alicia.... Maximux viens de dire le premier nom de Simbad.<o:p></o:p>

                            -J'ai jamais accepté ce nom et je déteste la captivité !<o:p></o:p>

                            -Underfor ! Reste assis !<o:p></o:p>

                            -Tu n'es pas mon maître !<o:p></o:p>

                            -Simbad assis.<o:p></o:p>

                            -Mais...<o:p></o:p>

                            -Pas de mais qui tienne. Maximus veut un combat singulier Maximus aura un combat singulier !<o:p></o:p>

                            -Enfin je retrouve l'esprit des elfes noirs !<o:p></o:p>

                            -Et pour la dernière fois je ne suis pas une elfe mais une humaine !<o:p></o:p>

                            -Mais oui bien sûr !<o:p></o:p>

                            -Maximus elle dit vrai.<o:p></o:p>

                            -Argonn : la politesse est de ne pas contredire un plus puissant que soit et j'espérais pouvoir le lui inculquer. »<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

                Je dégainais mon épée. Argonn claqua des doigts et un cercle de feu empêchait toutes intrusions pouvant interférer le combat. Simbad avait de nouveau attaché. Il se trouvait à l'intérieur du cercle ainsi que Wolfgang et celui-ci était aussi attaché. Je faisait beaucoup moins ma fière mais je devais le battre. Malheureusement  quand je vis la taille de la lance de Maximus je me suis dit que jamais je pourrais toucher ce cheval à moitié humain. Quand tous les elfes et centaures furent en place Argonn lança une phrase un peu intrigante : « Quand deux combattants veulent la même chose ils se battent. Le gagnant remporte la chose. Même quand celle-ci interfère pour l'autre. »<o:p></o:p>

                Je sentais que ma robe allait me gênait et comme j'avais un jean et un T-shirt en dessous j'enlevais cette robe plus que gênante. Maximus était choqué : je ne portais pas de robe devant lui. Il lança sa lance vers moi et ne pus y échapper de justesse. « Simbad l'a dit lui-même ! Abandonnez ! C'est le mien ! » Il rua et galopa droit sur moi. Mes phalanges blanchirent tellement je serrais mon épée. Je la levais mais il stoppa net et il ne fut pas embrocher. « Vous êtes folle ! Vous allez mourir et vous le mériterez... »<o:p></o:p>

                Pendant qu'il parlais je lui fis une balayette mais seulement ses pattes arrières étaient toujours debout. Maximus attrapa sa lance et faillit me tuer. J'ai bien dit faillit car Simbad et Wolfgang avaient brisé leur chaînes pour venir me secourir. Maximux fut dépité de voir que son Underfor alias Simbad (ou Simbad alias Underfor) me secourait moi et pas lui. « Je vous l'avez dit que ça ne servait à rien ! Mais on ne m'écoute jamais ! » <o:p></o:p>

                Soit il est mauvais perdant soit il tenait vraiment à reprendre Simbad mais quoi qu'il en soit il attrapa les deux chaînes et ne garda que celle tenant Simbad. « Il m'appartient : je l'ai capturé moi-même. » Là je ne sais pas vraiment ce qui c'est passé. Le trou noir. Mais apparemment j'aurais mis Maximus K.O. d'un seul ''coup''. Personne n'osait me dire comment j'avais fait. Mais Orna me dit seulement que j'étais une très bonne télépathe. Va savoir ce que je lui avez fait...

    </o:p>

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  •                         « La fête t'as plut ?

                            -Elle était géniale !

                            -Je suppose que tu aimerais en savoir plus sur Youzanne ?

                            -Oui j'avoue que je ne sait rien sur elle.

                            -Youzanne est la dragonne sacrée des elfes noires. Elle ne se manifeste que la nuit sauf exception où elle est aussi capable de se manifester de jour.

                            -Wolfgang n'en croyait pas ses yeux en tout cas !

                            -Je suppose ! Car aucun animal n'est autorisé à voir Youzanne. On ne peut la voir que si on est à l'intérieur du village à part exception.

                            -Je te remercie de m'avoir fait participer à votre fête mais il faut que je retrouve le chantier du village.

                            -Je comprends... Mais revient une de ses nuits avec ton ami.

                            -Je n'y manquerait pas !

                            -C'est quand la prochaine fête ?

                            -Wolfgang demande quand est la prochaine fête.

                            -Elle sera la prochaine nuit sans lune.

                            -Merci et à bientôt !

                            -A bientôt Louve ! »

     <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

                J'avais hâte de retrouver Tom et tous les autres. Simbad me manquait autant que Tom. Je me déplaçait plus vite qu'avant grâce à ce que l'un des elfe m'avait appris. Le plus important était de ne pas manquer la prochaine fête !

     <o:p></o:p>

                Deux longs jours me permirent de retrouver le village. Tom me sauta dans les bras. Il avait cru que j'étais morte ! Mais  juste après que Tom m'ai lâché j'ai demandé où était Simbad. Personne ne voulu me répondre. Même si j'insistais personne ne voulait me le dire.

               

                Cela faisait un certain temps que je n'avais pas vu une salle de bains et il était grand temps que je me lave ! J'ai demandé à Tom de me faire parvenir des vêtements propres. Comme l'auberge était finie je pouvais enfin profiter de la salle de bains. Les murs de la salles de bains étaient simples mais la baignoire : une piscine de 4m sur 4m. Un rectangle d'eau aussi limpide que le cristal le plus pur. Quelques minutes suffisent pour me laver mais la je dépassais largement le quota avec les 2 heures de baignade !

                Une fois sortie je mis les vêtements mis à ma disposition : les vêtements que j'avais mis pour la fête étaient là. Intriguée je sortis de l'auberge et un homme (le chef du chantier nord) me dit que les vêtements qui avaient mis à ma disposition avaient été livrés par un cerf.

                            « Nous avons bien avancé sur tous les chantiers.   

                            -Bien...

                            -Mais nous avons pris conscience que vos plans dépassent la taille du village.

                            -Et ?

                            -Et nous devions savoir !

                            -Savoir quoi ?

                            -Le village en lui-même, c'est-à-dire les maisons, les auberges... Prennent la même place. Mais celons vos plans nous avons : des champs à cultiver, des vergers, des boutiques en plus, un parc et bizarrement tout cela nous semble inutile !

                            -Quand la nouvelle sera répandue tous voudront venir dans ce village !

                            -Quelle nouvelle ?

                            -Que Tom et moi avons fait tous les plans !

                            -Oh..... Mais si nous ne voulons pas de ses touristes ?

                            -Touristes égale achats et achats égale argent. Votre petit village risque de devenir une grande cité. Grande et riche !

                            -Nous n'y avions pas pensé. Excusez mon insolence !

                            -Je dois aussi vous prévenir d'une chose : dites à tous que..... dites que je vais faire une annonce au coucher du soleil.

                            -Vos désirs sont des ordres. »

     <o:p></o:p>

                Tom vint me chercher pour éclaircir cette histoire d'annonce. Je lui dis que nous devions retourner dans notre monde jusqu'à la prochaine nuit sans lune dans le jeu.

                            « Pourquoi revenir dans notre monde ? On se fera engueuler tous les deux !

                            -Quand est la prochaine nuit sans lune ?

                            -Le même jour dans les deux mondes.... Pourquoi tu veux le savoir ?

                            -J'ai pris un rendez-vous.

                            -Quel rendez-vous ? Et il s'est passé quoi dans la forêt ?

                            -Tu le sauras bien assez tôt. Nous devons prendre chez nous quelques vêtements et serviettes propres.

                            -Mais pourquoi ?

                            -Pour le confort de....

                            -Tu n'es plus l'Alicia que je connaissais..., Coupa Tom

                            -Hein ?

                            -L'Alicia que je connais n'en a rien à faire du confort, rien à faire des vêtements et surtout l'Alicia que je connaissais adorait partager tous ces secrets avec moi ! Mais tu as changé. Je ne te connais plus....

                            -Tom ! Ça existe pas les serviettes ici ! Et les fringues c'est pour les donner à ceux qui ont plus de vêtements propres !

                            -Je ne te crois pas.

                            -Je dis la vérité !

                            -Non... Je ne veux plus te croire. »

     <o:p></o:p>

                J'avais décidé qu'il m'accompagnerait à la prochaine fête chez les elfes noirs mais jamais il me suivra. Mais j'allais quand même dans mon monde d'origine. Cette nuit et je reviendrais quatre jours avant la prochaine fête comme ça j'allais pouvoir organiser l'enlèvement de Tom pour qu'il vienne voir la fête... « Tu as des ces idées parfois ! »

               

                La nuit était déjà là quand je repartis pour mon monde. J'atterris dans ma chambre avec Wolfgang. Je pris tous les vêtements possibles, fis une descente dans la salle de bains (gels douche, savons, serviettes et éponges disparurent dans mon sac) ensuite le plus délicat restait à faire : prendre des vêtements dans la chambre de mes parents ! J'entrais dans la cuisines voir le calendrier et vis que je n'avais en fait que cette nuit pour prendre le plus d'affaire possible avant la fête. La chambre des parents était derrière la cuisine. Je l'ouvris doucement et Wolfgang put faire une emprise psychique les forçant à dormir. Je mettais tout ce que je pouvais dans un sac. Je repartit au bout d'une heure.


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>

                A midi une elfe me dit que je devais me préparer pour la fête et elle repartit aussitôt. Tout le monde tutoyait tout le monde. C'était sympa ! Une fois ma tenue enfilée et l'épée dans son fourreau je sortis accompagnée de Wolfgang.

                Un grand cercle de feu avait était préparé. Un elfe attendait son adversaire. « Fais attention ! » me supplia Wolfgang. J'entrais dans le cercle et les flammes redoublèrent d'intensité. Impossible de faire demi-tour. Je sortis l'épée de son fourreau et l'elfe en fit autant. Mon idée était de m'infiltrer dans l'esprit de l'adversaire pour lui faire croire que j'attaquais d'un côté alors que j'attaquais de l'autre. « Combattants ! Aucune règle n'est valable. Vos épée on subit un charme qui les rend plus aiguisées que les griffes des félins mais il est impossible d'entailler la chair mais elles laisseront de sérieuses fractures. Commencez ! »

                L'elfe ne se le fit pas dire deux fois et attaqua mais déjà je lui envoyais une image de l'endroit où je tenais sans moi. Et je lui fit une balayette. Il tomba mais se releva aussitôt. Il me voyait très bien maintenant mais je lui envoyais une autre image de moi mais qu'il l'attaquais par la gauche et j'en profitais pour l'attaquer à droite. Et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il tombe K.O. Et là le cercle de feu s'évanouit dans les airs et tous les spectateurs m'applaudirent.

                Wolfgang me rejoignit et me dit « Comment as-tu réussis à le battre ? » « Je lui envoyais des images fausses de moi. » « C'est pour ça qu'il avait l'air étonné au départ ! » Argonn m'accompagna jusqu'à une table de banquet immense. De délicieux plats étaient disposés dessus. Tous les elfes s'assirent autour et commencèrent à manger. Le brouhaha était important et la joie était encore plus grande. Tout l'après-midi se déroula en mangeant et en regardant des combats extraordinaires. Argonn m'avait questionné sur la façon dont j'avais mis K.O. son meilleur garde mais je ne fis comme si je n'avais rien entendu.

     <o:p></o:p>

                La nuit était tombée depuis une ou deux heures. Fatiguée, je rejoignis la hutte que l'on m'avait prêtée et m'endormis aussitôt. Mais une elfe me réveilla : « La vraie fête commence ! Sors vite ! » Elle était excitée comme une puce sur un chien !

                Je lui obéit et sortit. Toute la forêt était embrasée. « Que la vraie fête commence ! » Cria une voix. « Alicia ! Ce feu est magique ! C'est pour ça que mes parents n'en avaient pas peur ! »

                Les elfes scandaient un nom : « Youzanne ! Youzanne ! » Un immense grognement emplit toute la forêt. Une faille apparut dans le sol. L'immense rubis avait été déplacé et mit sur le sol au milieu de la faille qui était apparue. Tous les elfes étaient restés sur les hauteurs. Des écailles rouges et dégoulinantes de lave apparurent. Le rubis semblait s'emboîter dans une encoche dans les écailles. Une tête d'un moins 7 mètres apparue. La tête d'un dragon. Les elfes continuaient de scandaient son nom. Une gerbe de flamme aussi haute qu'un immeuble de 500 étages sortit de sa gueule ornée de crocs aussi long que la hauteur de mon plancher à mon plafond. Les plus courageux sautaient sur son cou essayait d'arracher une de ses écailles mais ils étaient brûlés à cause de la lave coulant le long de son corps. Enfin je pouvais le voir en entier : corps musclé couvert d'écailles rouges sang long d'au moins 85m (sans compter la queue mais en comptant le cou). Argonn sauta sur le dos du dragon une fois que la lave eu finie de coulait. Il prit une de ses écailles et retourna devant sa hutte. Une dizaine d'elfes essayèrent mais seulement deux réussirent en lui en prendre une. La foule continuait de scandait « Youzanne ! Youzanne ! » Wolfgang me dit d'aller en prendre une. Je lui obéis et sauta au pied du dragon. Celui-ci me toisa de toute sa hauteur chercha a m'écraser de son immense pied. Je sautais sur la patte avec laquelle il voulait m'écraser et escalada son corps jusqu'au somment de sa tête. Là j'arrachais une écaille rouge rubis. Je me laissais glisser le long de son corps et remonta très vite dans l'arbre. D'autres elfes filles et garçons essayèrent sans succès. Argonn donna un ordre au dragon et celui-ci enleva le rubis qu'il avait entre ses deux yeux et le déposa à terre et il retourna dans sa faille. Celle-ci se referma aussitôt. « C'était génial ! Je veux revenir à leur prochaine fête !!! Le repas sympa mais Ça ! C'était trop génial ! Youzanne en vrai ! Je dois rêver ! Non ! Je suis parti au  Paradis ! Youzanne.... J'y crois pas !!! »

                Je ne réussis à m'endormir qu'au bout de sept heures : Wolfgang hallucinait sur le fait qu'il avait vu Youzanne. Moi je savais juste que Youzanne était une très très très très très grande dragonne.         </o:p>


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                Simbad me collait au basque, faisant peur à l'ex-loup. Je dois avouer que Wolfgang était plutôt content que Simbad s'en charge. Tom était fou : il me disait que je ne pourrais plus allait dans notre monde sans que l'on s'aperçoive etc...etc... Je commençais en avoir marre de ces recommandations ! Il ne pensait qu'à notre monde et à mon retour ! « Je ne veux pas rentrer dans notre monde ! Je suis si bien dans les jeux vidéos ! » lui dis-je un jour.

               

                Notre amitié en prenait un sacré coup. On commençais à peine à se réconcilié que le dragon du mage atterrit lourdement près du campement. « J'y vais ! Simbad et Wofgang iront avec moi. » Je m'approchais escortée de mes animaux. La bête me suivait des yeux. Il avait une de ses ailes à moitié arrachée, une plaie de la taille de Wofgang sur le coup et pour finir une patte cassée.

                Simbad riait.

                            « Pourquoi tu ris ?

                            -Il faisait son fier y a pas deux semaines !

                            -Et alors ? Il est mal au point ! Le moins qu'on puisse faire c'est de savoir ce qu'il lui est arrivé et le soigné si il s'averre inoffensif !

                            -Un dragon ! Inoffensif ! Tu es folle.

                            -Wolfgang ! Il est peut-être malheureux avec Pirann !

                            -Oui.

                            -Lequel de vous deux à répondu oui ?

                            -Aucun des deux. Je dois dire que j'envie tes deux amis.

                            -...

                            -...

                            -...

                            -J'adore ceux qui ont un sens de la conversation anormalement élevé.

                            -Je rêve ou le dragon nous parle ?

                            -On reprend ses esprits ? Bien au moins j'ai une meilleur pioche qu'avec le mage...

                            -Il t'as fait quoi pour que tu t'enfuis ?

                            -Blessé à ,presque, mort.

                            -Tu veux rire ? Le seul pacte auquel il tient le plus ?

                            -Depuis quand je te parle chaton ? Si tu veux finir roux dis-le je vais t'aider !

                            -Temps mort ! Je voudrais parler seule à seul avec le dragon !

                            -Terror. C'est mon nom.

                            -Ok ! Les deux autres au tapis !

                            -Grrrrrr

                            -Grrrrrr

                            -Pas de ça avec moi !

                            -Ils ne peuvent plus t'entendre.

                            -Pourquoi ?

                            -J'ai protégé notre discussion.

                            -Oh.... Pourquoi il t'a blessé ?

                            -Voulait me tuer.

                            -Pourquoi ?

                            -Je n'ai pas réussi à te tuer.

                            -C'est une bonne chose non ?

                            -Oui pour toi et moi et non pour le Mage et moi.

                            -Hein ?

                            -Je n'ai pas réussi à te tuer mais tu pourras me sauver. Mais c'est aussi mauvais pour moi car le mage ne te laissera pas briser le pacte sans rien faire. Il me recherchera et me punira !

                            -Comment punir un dragon ? Vous êtes les seuls animaux (excepté les autres animaux fantastiques) qui me font vraiment peur !

                            -C'est simple : torture mental.

                            -Comme quand Wolfgang avait mordu l'esprit de Simbad.

                            -Oui sauf que c'est les trois chats qui me griffent. J'étais épuisé après la torture et j'ai commis l'erreur de dire non. Il m' a blessé comme tu peux le voir.

                            -Je peux essayer de te soigner ?

                            -Oui je veux bien. Attention avec mon aile : elle est fragile ! »

     <o:p></o:p>

                Simbad se mit devant moi et Wolfgang m'attrapa le bas du jean. Ils ne voulaient pas que je soigne le dragon. Mais je ne pouvais pas le laisser comme ça ! Je les poussais pour leur faire comprendre que rien ne me feras changer d'avis.

                Je commençais par la patte : déboîtée. J'essayais de la replaçais. Au bout de vingt minutes d'effort elle était en place. L'aile allait être trop dur à soigner sans aide. Alors je cueillis des herbes soignantes avec Wolfgang pour cicatriser la plaie sur le cou. Les écailles étaient douces sous mes doigts. Je ne pouvais m'empêcher de regarder les crocs longs d'une trentaine de centimètre d'un blanc immaculé. Un frisson me parcourut l'échine. Les herbes que m'avaient montré Wolfgang ne marchèrent pas : la plaie continuait de saignée. Simbad et lui restaient en retrait mais je voyais qu'au moindre signe venant du dragon ils m'entraîneraient loin de mon ''patient''.

     <o:p></o:p>

                Une heure j'ai du attendre pour la cicatrisation complète de la plaie. Une heure le bras tendue en l'air pour tenir les herbes. Les crampes avaient pris d'assaut mes bras. « Je ne pourrais pas soigner ton aile toute seule. Il faut que tu m'accompagne dans le futur village. » Le dragon se leva sur ses quatre jambes. Son cou s'allongea. Il était haut d'environ 25m. Il devait chercher dans les 1000 tonnes de muscles...Simbad me tira en arrière par la manche. Tous les hommes du village arrivaient. Ils avaient la ferme intention de tuer le dragon. Celui-ci étendit son cou vers moi et m'arracha des crocs de Simbad. Il s'envola malgré son aile blessée.

                J'étais paniquée. Il m'avait eu : il m'emmenait chez Pirann ! Nous survolâmes la forêt, une plaine et une autre forêt et nous arrivâmes près des montagnes. Du village en reconstruction nous ne pouvions pas les voir malgré leurs immenses tailles.

                Il me déposa sur le sommet d'une des montagnes et m'abandonna. « Je ne voulais pas... Je suis obligé d'obéir... » Terror repartit chercher le mage. J'avais la ferme intention de ne pas me faire prendre. Pirann ou pas je partirais d'ici avant qu'ils n'arrivent. Mais comment ? La falaise était trop abrupte pour pratiquer une descente et le chemin descendant vers le sol était très mince.

               

                Une heure de descente par le chemin me permit d'entendre un étrange chant : quelqu'un devait être dans les parages. J'appelais le ou la chanteuse pour qu'il ou elle vienne m'aider mais la voix se tue. Je continuais doucement ma descente quand je vis Terror revenir. Je pouvais entendre la voix de Pirann crier victoire. Terror se posa au sommet et Pirann laissa sa rage éclater.

                Je courus malgré le risque de tomber. La voix de Wolfgang résonna dans ma tête. Il me disait de rester où je suis et de ne plus avancer même si Pirann était à 3 cm. « Pourquoi ? » « Tu es chez les elfes noirs ! Ils te tueraient une fois que tu auras fini de descendre la montagne ! » « Comment va Rarck ? » « Pourquoi tu veux le savoir ? » « Pour savoir ! » « Je vois très bien se que tu penses ! » « Pas un mot à quiconque ! » « Promis ! Mais il s'est enfui avec le reste de la meute... » « Quoi ? » « Oui et il a même essayé de m'emmener ! » « Oh ! Dis aux autres que j'arrive dans pas longtemps ! » « Non ! Les elfes ! Tu les oublies ! » « Ils ont quoi comme armes ? » « Des branches. » « Hi hi ! Ils vont essayer de me tuer avec de simples branches ? » « Lis mes pensées... Regarde ma mémoire... Regarde qui ils sont vraiment. »

                Wolfgang me guida à travers sa mémoire. J'étais devant ''la porte'' qui menait à son souvenir des elfes noirs. Elle s'ouvrit et Wolfgang s'effaça dans l'ombre de sa peur. J'entrais et je vis une scène comme si j'étais un fantôme. Des hommes entouraient une meute. Je me baladais entre eux et je vis les oreilles : elles étaient taillées en pointe. C'étaient des elfes. Ils avaient des bâtons entre les mains. De longs et fins bâtons. L'un d'eux s'avança et tua un des loup à une vitesse hallucinante. Le sang gicla. « Les louveteaux ou vous mourrez tous. » Les loups grognèrent et tous les elfes s'élancèrent et tuèrent tous les loups sans exception. Ils n'avaient pas remarqué le petit louveteau cachait sous les racines d'un arbre. Il avait tout vu. Les autres louveteaux de la portée sortir de leur abri pour voir leur parents... Tous morts. Les elfes ramassèrent les louveteaux et partirent telles des ombres dans la nuit. Aucune étoiles ne brillaient comme pour porter le deuil de la meute. Je sortis de la mémoire de Wolfgang et coupa le contact. Je devais m'enfuir. La nuit tombait et Pirann s'approchait dangereusement.

     <o:p></o:p>

                Aucune étoiles ne brillaient dans le ciel. Comme dans le souvenir de Wolfgang. Une ombre à droite se déplaça. Un rire retentit à gauche. Les elfes noirs m'encerclaient. Je dégainais mon épée. Faible défense devant leur puissance. « Abandonne. » Un frisson me parcouru. « Tu as peur ? Tu n'es pas si idiote que ça alors ! » La voix me narguait. « Montre toi au grand jour ! Que je vois si vous êtes si forts ! » Un immense rire surgit de partout en même temps. « Tu vas le regretter ! Mais d'accord je me montre. » Un elfe habillé en noir à la peau blanche apparut comme sortit de nulle part. « On regrette seulement quand ce sont les autres qui choisissent à notre place. » Un petit sourire apparut furtivement. « Suis-moi et nous pourrons nous battre si tu y tiens ! » J'esquissais de la tête.

                Nous avançâmes dans la forêt. J'essayais de voir le reste des elfes mais sans succès. Mon guide se retourna brutalement vers moi et faillit me heurter à lui. « En garde ! » Et il me cogna la hanche avec un bâton. Il m'en donna un deuxième. Il baissa sa garde une fraction de seconde car il avait entendu Pirann. J'en profitais pour raccourcir son arme d'un bon mètre. Il me prit le poignet et me fit basculait à terre. Il ne connaissait pas la cour de récré au collège : une balayette quand on est à terre est toujours efficace ! L'elfe ne semblait pas le savoir car il était à porté de ma balayette. Il tomba à son tour mais le temps que je me relève j'étais de nouveau à terre. Cette situation commença à me taper sur le système. Je ramassais un bâton et mon épée et me releva. Je l'attaquais des deux côtés en même temps grâce à mes armes mais il esquiva tous les coups sans aucun effort.

                Deux elfes surgirent pour me plaquer au sol. Soit il n'était très loyal en combat singulier ou il y avait un problème. Un troisième elfe arriva et parla à mon adversaire :

                            « Un homme fouille la forêt et nous pensons qu'il veut la fillette.

                            -Je n'ai pas fini de combattre.

                            -Je le sais mais c'est Pirann.

                            -Et alors ? Nous le battons à chaque fois ! C'est cette petite est une de ses amie nous devons la tuer pour lui montrer à quelle point nous sommes puissants !

                            -Hi hi !

                            -Il y a quoi de drôle ? Me demanda mon adversaire. Ses yeux plongeaient dans les miens. Des yeux noirs. Très beaux yeux noirs.

                            -Pirann est loin d'être mon ami ! Je dirais plutôt que c'est contraire...

                            -Puisque tu n'es pas son amie pourquoi vouloir traverser notre forêt ?

                            -Je pensais pouvoir traverser votre forêt pour semer ce pot de super glu !

                            -De la glu ?

                            -Y a pas de ça dans votre monde ?

                            -Non.

                            -C'est un liquide qui permet de coller deux objets.

                            -Ah... Mais tu devrais savoir que nous n'épargnons personne !

                            -Je ne le sais que depuis quelques minutes.

                            -Tu veux rire ?

                            -Non ! Je débarque d'un autre monde.

                            -Elle dit vrai ! Nos espions l'ont repérés il y a peu.

                            -La ferme toi ! Et que fais-tu ici si tu débarque d'un autre monde ?

                            -J'ai une mission à accomplir.

                            -Bien... Chacun doit faire se qu'il souhaite mais traverser notre forêt est suicidaire !

                            -Peut-être mais je peut être utile ! »

     <o:p></o:p>

                Des rires fusèrent de partout. Je rougis sous l'effet de la moquerie. Tous les elfes apparurent et se moquèrent de plus belle.

                            « Au fait ! Comment t'appelles-tu ?

                            -Mon vrai nom ou comment tous me nomment ?

                            -Les deux.

                            -Alicia est mon vrai prénom. La Louve est mon surnom !

                            -Comment oses-tu te moquer de nous. Tous les rires s'étaient tus.

                            -Mais je me moque pas ! La Louve c'est moi !

                            -Tu mens ! La vrai Louve est morte ! Tuée par Terror.

                            -Par Terror ? Rien que ça ! Je suis bien en vie !

                            -Où es ton loup si tu dis vrai ?

                            -Saliako est au village qui est en reconstruction.

                            -Saliako faisait partit d'une meute que nous avons tué. Il n'est pas en vie.

                            -Wolfgang vous connaissez ?

                            -Bien entendu !

                            -Wolfgang est Saliako.

                            -Impossible !

                            -Si ! »

     <o:p></o:p>

                Un bruit interrompit notre discussion (plutôt dispute). Trois elfes encadraient Pirann. Il était vert de s'être fait prendre ! « Tiens tiens ! Pirann ! Quelle malchance t'amène ici ? » Pirann ne pouvait pas me voir car les deux elfes qui me plaquaient l'empêchait de me voir. « La Louve est entrée dans ma forêt. » L'elfe le cogna si fort que la tête de Pirann semblait blanche par rapport à la marque sur son visage. « Cette forêt ne t'appartient pas. Et tu cherches La Louve ? » Pirann fit signe que oui. L'elfe fit signe à ceux qui me scotché à terre de me laisser me relever. Bien entendu Pirann pu me voir. « C'est elle la garce ! Cette saloperie a voulu me prendre mon Terror ! Cette peste mérite un châtiment ! » Je me résolue à regarder droit devant moi. « Réponds peste !Avoues ton crime. » L'elfe me fit signe d'approcher. Je m'exécutais. « Désolé pour notre traitement envers toi... Terror était trop heureux : il ne pouvais que t'avoir tué ! » Au lieu de lui répondre je le me retourna vers Pirann. Trop heureuse de pouvoir profiter de la situation.

                            « A genoux Pirann !

                            -Jamais !

                            -Si tu veux ! Mais c'est pas moi qui risque de mourir !

                            -Moi non plus !

                            -Peut-être pas de la main des elfes mais de la mienne c'est pas dit... »

     <o:p></o:p>

                Pirann enrageait car il ne pouvait rien faire. L'elfe m'invita à le suivre dans le plus profond de la forêt et à l'abri des arbres il m'empoigna par le taille et je retrouvais instantanément dans un village où des elfes noires discutaient, nettoyaient... pour arriver si vite il n'y avait que deux solutions : soit il se téléportait soit il se déplace vite, très vite !

                Je le suivis jusque dans un hutte dans un arbre. Au fond de la pièce il y avait un trône. Il s'assit dessus.

                            « Encore pardon pour tout à l'heure !

                            -Y a pas de mal !

                            -J'ai oublié de me présenter : Argonn

                            -Enchantée Argonn.

                            -Tu es ici dans le village des elfes noirs. Nous vivons ici depuis toujours.

                            -Mmm...

                            -Nous ne laissons presque aucun être vivant en vie dans notre forêt car notre village renferme des trésors inestimables. Les loups normaux ne doivent rien craindre de nous mais les loup penseurs sont obligatoirement tués. Leur louveteaux sont élevés par nos dresseurs pour des raisons qui te resteront inconnues.

                            -Ok....

                            -Malheureusement... Notre peuple est obligé de s'enfuir.

                            -Pourquoi ?

                            -Il est pourchassé par Terror.

                            -Je peux m'occuper de lui !

                            -Tu ai incapable de me battre alors si tous nos guerriers sont inefficaces contre lui tu n'as aucune chance !

                            -On parie ?

                            -Celui qui gagne remporte quoi ?

                            -Si je gagne tu me montres comment accéder à votre village. Bien entendu l'information ne sera transmise qu'à mon meilleur ami qui est de mon monde et Wolfgang alias Saliako et Simbad.

                            -Mais si tu perds nous laisserons Terror s'occuper de toi.

                            -D'accord ! Où est Terror ?

                            -Presque à la frontière de notre village. Va à la porte ornée d'un rubis et sors. Continue tout droit et tu seras devant lui. Nous resterons près de toi pour vérifier si tu y arrives vraiment.

                            -Sans problème ! »

     <o:p></o:p>

                Arrivée à  la porte en question je vis que le rubis faisait au moins 5 mètres de haut et 2 de large ! Je passais la porte est continua tout droit. Une heure de marche suffit à me faire tomber nez à gueule avec Terror.

                            « Salut ! Tu te souviens de moi ?

                            -Vous êtes inoubliable !

                            -Trop gentil.

                            -Je suis obligé de vous tuer.

                            -Je sais mais avant d'en venir à ce point très intéressant je voudrais te demander une faveur.

                            -Je ne peux pas l'exaucer.

                            -Je t'ai soigné. Je t'aies fait confiance...

                            -Je sais.

                            -S'il te plaît : ne reviens plus dans cette forêt ! Ne cherche plus le village des elfes noirs !

                            -Pirann me torturera !

                            -La torture ne sera rien par rapport à leur châtiment.

                            -Ils savent mon point faible ?

                            -Je n'ai pas cafté mais je peux le faire si je n'ai pas ta parole de dragon que ne reviendras plus dans la forêt.

                            -Promis.

                            -Merci ! »

     <o:p></o:p>

                Terror s'éleva dans les airs. Argonn s'approcha et me dit que j'avais réussi. « J'espère que vous êtes télépathe ! » Il fit signe que oui et j'en fus soulagée !

                Le retour fut plus rapide car l'un des gardes m'appris à me déplacer comme les autres elfes noirs. Dans la hutte d'Argonn m'attendait une surprise : Wolfgang ! Il sauta sur moi. « Wolfgang ! Mon tout beau ! Mon chéri ! » « Tu m'as manqué et désobéis ! » « Je suis en vie et je vais savoir comment atteindre leur village ! » « Non ? » « Si si !! écoute ! »

                            « Pour te remercier de nous avoir débarrasser de Terror nous allons mettre dans ta mémoire l'emplacement de notre village.

                            -Merci ! Et si Terror revenait utilisez vos dons de télépathie pour le torturer. Essayez de donner des coups de sabres à son esprit.

                            -Compris ! Mais je me permets de te demander au nom de tous de rester ici le temps de notre fête en ton honneur.

                            -Dis oui ! Les fêtes des elfes noirs sont réputées extrêmement bien et elles sont impossibles à voir à moins d'être un elfe ! Et depuis tout petit je rêve d'en voir une !

                            -Si tu insistes... »

     <o:p></o:p>

                La fête allait avoir lieu l'après-midi et nous étions le début du la matinée. On m'avait conduite dans une hutte où je pourrais dormir et mettre la tenue obligatoire pour la fête. Avant d'aller me coucher je regardais la tenue étalée sur un coffre en bois d'ébène : une tenue de combat. « Peuple de guerrier depuis la nuit des temps les elfes noirs sont fidèles à leur promesse et à leur chef. Alicia, tu devras peut-être combattre contre l'un deux. » « Oui peut-être mais j'ai ma petite idée de comment je vais faire ! » « Je te fais confiance mais si l'un d'eux ose te blesser il n'aura pas le loisir de vivre. » « Je te fais confiance ! » Une épée à la lame fine et aiguisée était plantée dans un bloc de pierre. Je me doutais que la lame avait fait la fente dans laquelle elle était logée.</o:p>


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